Cette publication s’inscrit dans le cadre du projet Sarg’Impact, visant à évaluer l’impact des sargasses pélagiques sur les écosystèmes côtiers tropicaux, financé par le PNMM/OFB/France Relance, l’ODE et la DEAL de Martinique, porté par le bureau d’études Impact Mer dans le cadre d’une thèse CIFRE (ANRT) et encadré par l’Université de Bretagne Occidentale (LEMAR).
Elle correspond à la première phase du projet, dont l’objectif était de développer une méthode de quantification de la pression des sargasses sur l’environnement côtier de la Martinique (Petites Antilles). Les indicateurs de pression ont révélé que les mangroves sont les zones côtières les plus exposées à des accumulations de sargasses denses et persistantes tout au long de l’année, tandis que les herbiers marins sont principalement exposés aux eaux brunes issues de la décomposition des sargasses. La méthodologie développée s’est avérée un outil efficace pour le diagnostic territorial, permettant d’identifier les sites à enjeux et les périodes à risque. Elle a également permis de mieux comprendre les variations spatiales et les facteurs d’exposition aux trois états de décomposition des sargasses (échouées, stagnantes et eaux brunes). Ces données sont précieuses pour les gestionnaires, les chercheurs et les acteurs économiques, et peuvent être utiles pour d’autres régions confrontées à des afflux de sargasses, dans le cadre d’études d’impact sanitaire, socio-économique ou environnemental.
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temporal approach at the territorial scale »
