Le plan national d’action pour les récifs coralliens, adopté par le comité national en 2000, s’inscrit dans le cadre de la stratégie internationale de l’ICRI.
Reposant sur les constats du rapport sur « l’état des récifs coralliens dans les collectivités de l’Outre-mer » (1998), il a été élaboré en concertation avec les comités locaux de chacune des collectivités.
Il est décliné tous les 5 ans en un programme d’actions quinquennal qui s’articule autour d’actions transversales qui présentent un intérêt pour l’ensemble des collectivités et nécessitent un travail en réseau et autour de plans d’actions locaux établis dans chacune des collectivités d’outre-mer par les comités locaux : Guadeloupe, St Barthélemy, Martinique, La Réunion, Mayotte, les îles Eparses, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie Française.
1. Contribuer à réduire les menaces d’origine humaine pesant sur les récifs coralliens, les mangroves et les herbiers ;
2. Surveiller et atténuer les impacts du changement climatique ;
3. Renforcer les connaissances pour mieux gérer ;
4. Surveiller l’évolution de l’état des écosystèmes pour mieux les protéger ;
5. Diversifier les financements dédiés à la protection des récifs et écosystèmes associés ;
6. Communiquer et sensibiliser pour renforcer la prise en compte des récifs coralliens et écosystèmes associés.
Ce bilan rend compte des objectifs et résultats des projets majeurs d’intérêt national, qui ont été conduits, ainsi que des actions phares portées par les territoires ultramarins à la faveur de la mise en œuvre de leur plan local, via leur comité local de l’Ifrecor.
L’évaluation de cette première phase a souligné le caractère novateur de l’IFRECOR, premier réseau entre les collectivités de l’outre-mer, la forte dynamique qui s’est créée autour de l’IFRECOR et des récifs dans plusieurs DOM/COM et le mode de gouvernance original de l’initiative. Parmi les points faibles étaient soulignés le caractère trop ambitieux de cette première phase, les difficultés à travailler en réseau entre des collectivités si distantes, et des moyens financiers et humains alloués à l’initiative jouant insuffisamment leur effet levier, en limitant l’ampleur.