Devant la multiplication des projets développés de façon souvent peu rigoureuse, il semble nécessaire de faire en premier lieu une synthèse des activités de restauration existantes spécifiquement dans l’outre-mer français, et une classification des ces activités en fonction de leurs objectifs ; notamment les actions menées par des acteurs locaux, associations, fondations, entreprises privées dont les informations ne sont pas disponibles, voire sont clairement manquantes notamment au niveau de l’outre-Mer français. Cette synthèse permettra d’avoir une meilleure vision des activités de restauration dans l’outre-mer. Le projet fournira aux décideurs, aux gestionnaires, et aux bailleurs de fond, un outil leur permettant d’évaluer eux-mêmes les objectifs des différents projets qui pourraient leur être proposés dans le futur. Il vise, enfin, à former les acteurs aux bonnes pratiques de la restauration récifale et co-construire avec ces acteurs une action de « restauration » mieux adaptée à leur objectif. Ce travail s’inscrit dans la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes.
Animation nationale :
Dr Hédouin Laetitia (Chargée de recherche CNRS, CRIOBE)
• Recenser les acteurs impliqués à l’échelle de l’outre-mer français.
• Créer une base de données des actions de restauration
• Assurer une veille sur les nouveaux projets
• Compiler les revues existantes sur la restauration afin de développer le système de classification grâce aux dernières recommandations publiées à l’international
• Développer un système de classification des activités sur la base de l’« Evaluation Tool for Coral Restoration » préconisé par la NOAA (2020) qui présente les différents points à appréhender et mesurés pour une restauration efficace et pertinente.
• Communication sur le système de classification et des autres actions menées dans le thème
• Classifier les actions de restauration répertoriées, selon le système de classification développé
• Analyser et synthétiser les résultats afin d’identifier l’importance des actions de restauration dans chaque territoire, de préciser les divers objectifs (sensibilisation ou écologique), et évaluer l’adéquation entre les objectifs fixés et la méthodologie employée.
• Communiquer les résultats au grand public, gestionnaires et politiques.
• Développer des formations sur les bonnes pratiques de restauration, adaptées au contexte ultra-marins, sur la base des sources disponibles (ex notamment la dernière parue « Coral Reef Restoration Guidelines for Tourism Sector »)
• Création de formations à la restauration récifale
• Mise en place du matériel de formations
• Formation des acteurs de l’outre-Mer français (une par bassin, deux formations sur Paris en visio-conférence)
• Création d’un réseau d’acteurs utilisant les « bonnes pratiques de la restauration récifale »